Dévoiler les conspirations et le paranormal !
18 Mars 2018
La France a pillé en Algérie des canons en acier et laiton et alliages inconnus qui ne rouillent mais se transforme en pierre au bout de 800 ans !
MÉTALLURGIE
La métallurgie est la science du travail avec les métaux. Il comprend l'extraction, le raffinage et le traitement du minerai (métaux contenant de la roche brute) et la transformation du métal en objets utiles et beaux. Parce que c'est un travail lourd avec des exigences spéciales, la métallurgie implique également l'ingénierie, la chimie et le contrôle du feu.
La péninsule ibérique, avec son paysage méditerranéen varié, a longtemps été un centre minier. Déjà à l'époque romaine, l'argent, l'or, le fer, le plomb, le cuivre, l'étain et d'autres métaux ont été exploités en Espagne. La renaissance de ces mines pour l'argent, l'or, le fer, le plomb, le cuivre, l'étain et le cinabre (minerai de mercure) les a laissés avec leurs noms arabes, tels qu'Almadén et Aljustrel. Selon les géographes andalous et d'autres documents, l'exploitation minière était complète, avec des mines à Jaen et Algrava pour l'or et l'argent, Córdoba pour le fer et le plomb, Malaga pour les rubis, Toledo et Murcia pour le fer. L'Espagne était une source majeure d'extraction de mercure, comme l'a noté le géographe al-Idrisi.
Les techniques d'extraction exigeaient aussi des moyens de forer dans la roche et d'extraire l'eau des mines en utilisant des pompes, en pompant l'air et en évacuant les gaz dangereux. Plusieurs modèles différents de l'ingénieur musulman al-Jazari du 13ème siècle, comme celui de gauche, ont utilisé des systèmes d'engrenage et d'aspiration pour évacuer l'eau du sous-sol en toute sécurité. L'écrivain al-Qazwini (1203-1283 EC) a décrit de telles pompes à trois étages utilisées dans les mines d'argent au Maroc.
Les minerais métalliques nécessitent un traitement pour purifier ou raffiner le métal, en séparant les métaux qui se trouvent souvent ensemble dans la roche. Cela nécessitait une connaissance et une expérience des fours de construction qui pouvaient atteindre et maintenir des températures très élevées, et dont les substances chimiques se combinaient avec les minéraux indésirables, laissant le métal pur derrière lorsqu'il était brûlé ou chauffé en présence du minerai métallique. Certains des écrivains les plus célèbres à ce sujet étaient al-Biruni (973-1048 CE), al-Kindi (environ 801-873 EC), et Jabir ibn Hayyan (vers 815 CE), qui ont travaillé pour rassembler et enregistrer cette information à travers Afroeurasia. Ces ouvrages utiles étaient disponibles dans les bibliothèques d'Al-Andalus, et beaucoup ont été traduits en latin. Combinés avec les connaissances européennes, ils ont jeté les bases de la métallurgie industrielle moderne.
La production de fer et d'acier a été réalisée à Tolède et dans d'autres centres espagnols en utilisant des techniques apportées de l'Inde, de la Perse et de Damas - le fameux acier damasquiné ou arrosé pour les épées, les armures et les outils. Le géographe Ibn Hawqal a écrit: "Tolède, comme Damas, était connue dans le monde entier pour ses épées."
Un historien écrit que l'art de l'incrustation d'acier et d'autres métaux avec des décorations en or et en argent a prospéré dans plusieurs centres européens et espagnols et a laissé des mots tels que «damascène» dans les vocabulaires anglais, français et latins. L'armure et la coutellerie étaient également décorées à l'aide de techniques telles que la dorure, l'incrustation, l'incrustation d'or et d'argent, ainsi que le sertissage et l'émaillage des bijoux. Le laiton était également produit dans de nombreux centres comme Almería, où chandeliers, brûleurs d'encens, assiettes, lampes, clés et serrures, et autres produits ordinaires et de luxe servaient les besoins des clients.
Les glaçures développées pour l'industrie de la céramique et les fixateurs pour les textiles - tels que l'alun - nécessitaient également des produits chimiques à base d'oxydes métalliques. Les glaçures de cuivre et d'or ont exigé le métal pur, comme dans les céramiques de lustre, particulièrement le lustre d'or. Le zinc est un métal utilisé dans les médicaments et à d'autres fins, qui a également été extrait en Espagne.
Influences durables: L'ingénierie et la chimie de la métallurgie sont des arts industriels essentiels à la création du monde moderne. Ces arts se sont développés au fil des siècles dans de nombreux pays, mais les écrits sur l'étude de la chimie et du comportement des éléments, ainsi que l'expérience des artisans du métal, assuraient un lien certain entre la civilisation islamique et l'Europe pendant la période pré-moderne. .
L'héritage de l'exploitation minière par les Espagnols dans le Nouveau Monde est une histoire de pillage, mais c'est aussi une partie de l'histoire économique mondiale. Lorsque les Espagnols ont conquis des territoires où il y avait des mines, ils avaient déjà accès aux technologies d'extraction et de traitement du minerai qui avait prospéré en Espagne. On pense que des artisans musulmans possédant ces connaissances ont été amenés en Nouvelle-Espagne, malgré l'interdiction de leur émigration, précisément parce que leurs compétences étaient nécessaires. La monnaie d'argent utilisant de l'argent américain a aidé à mondialiser la monnaie et le commerce au 16ème siècle, et a été expédiée à l'Empire Ottoman, au Japon et à la Chine, en plus de l'Europe.
Le mot atome itim en arabe signifie orphelin en arabe.Enfin atomiser en arabe hatam signifie détruire atomiser ou désintégrer ce qui prouve que les physiciens musulmans connaissaient l'existence des atomes et la théorie du Big Bang ou la non existence du temps car tout cela est évoqué dans le saint coran.Beaucoup de physicien atomistes italiens sont d'origine sicilienne un monde proche du monde arabe.Enfin Albert Einstein aurait vécu en italie et aurait eu un traducteur arabe pour lui traduire certains documents antiques.
Le Moyen Âge a attribué à tort à Jâbir, dès lors appelé Geber latin ou Pseudo-Geber, des ouvrages d'alchimie qui sont apocryphes. Marcelin Berthelot a démontré que les ouvrages latins de Geber ne pouvaient venir de Jâbir ibn Hayyân mais dataient de la fin du xiiie siècle, car ils décrivent des substances chimiques, surtout des acides minéraux, et des procédés de chimie inconnus des Arabes et qui relèvent de la fin du xiiie siècle (La chimie au Moyen Âge, p. 336-350).
Le plus illustre de ces livres d'alchimie est La somme de perfection (Summa perfectionis) (vers 1260)18. Selon William R. Newman, ce traité pourrait avoir été écrit vers 1260 par Paul de Tarente, un franciscain auteur d'autres ouvrages sur l'alchimie.
Il existe, au moins, une autre hypothèse. Une autre tradition propose[réf. souhaitée] al Jābir, al Djāber, voire al Jarbi, un alchimiste mudéjar de la péninsule ibérique connu sous le nom de Geber. Il n'en est pas moins vrai qu'il continue de 1310 à 1360 les travaux des maîtres arabo-persans. Ses trois livres surtout connus en latin puis publiés en langue véhiculaire au xviie siècle sont :
Notons que le mathématicien et géomètre Abou-Mohammed Djabir ibn Allah, dit Geber de Séville, vivant dans la seconde moitié du xie siècle, est l'auteur d'un volumineux traité sur l'astronomie, traduit par Gérard de Crémone. Mais il ne peut être confondu avec les autres.
Jâbir a écrit plus de cent traités sur des sujets variés, dont 22 concernent l'alchimie. Fermement bâtis sur des observations expérimentales, ses livres donnent une systématisation des procédés chimiques fondamentaux utilisés par les alchimistes, tels que la cristallisation, la distillation, la calcination, la sublimation et l'évaporation. Ils constituent donc un grand pas dans la transformation de la chimie d'un art occulte en une discipline scientifique. En particulier, Jâbir devine que des quantités finies de différentes substances sont mises en œuvre au cours des réactions chimiques, devançant ainsi de presque un millénaire les principes de la chimie moderne et notamment de la loi des proportions définies découverte par Joseph Louis Proust en 1794.[réf. souhaitée]
On lui attribue également l'invention et le développement de plusieurs équipements de laboratoire toujours en usage à l'heure actuelle. Héritier des alchimistes gréco-égyptiens comme Zosime de Panopolis, il utilisa l'alambic, qui lui permit d'effectuer des distillations de manière plus sûre, plus aisée et plus efficace. En distillant des sels en présence d'acide sulfurique, Jâbir découvrit l'acide chlorhydrique (à partir de chlorure de sodium) et l'acide nitrique (à partir de salpêtre). En mélangeant les deux, il inventa l'eau régale, qui est l'un des seuls réactifs chimiques qui permette de dissoudre l'or. Au-delà de ses applications pour l'extraction et la purification de l'or, cette invention fit à la fois le bonheur et le désespoir des alchimistes pendant le millénaire suivant. On lui attribue également la découverte de l'acide citrique (à la base de l'acidité du citron), de l'acide acétique (à partir de vinaigre) et de l'acide tartrique (à partir de résidus de vinification).
Jâbir appliqua ses connaissances à l'amélioration de nombreux procédés de fabrication, parmi lesquels la fabrication de l'acier et de divers métaux, la prévention de la rouille, la dorure, la teinture des vêtements, la tannage du cuir, ainsi que l'analyse de pigments. Il développa l'utilisation du dioxyde de manganèse (MnO2) dans la fabrication du verre afin de compenser les teintes vertes produites par le fer, procédé encore employé de nos jours. Il remarqua que l'ébullition du vin produit une vapeur inflammable, ouvrant ainsi la voie à la découverte de l'éthanol par Al-Razi.
Il proposa également une nomenclature des substances, qui peut être vue comme posant les bases de la classification des éléments moderne. Il proposa de séparer les substances en trois catégories : « esprits », qui se vaporisent sous l'effet de la chaleur comme le camphre, l'arsenic ou le chlorure d'ammonium ; les « métaux » comme l'or, le plomb, le cuivreet le fer ; et les « pierres » qui peuvent être broyées sous forme de poudre.
Au cours du Moyen Âge, ses traités d'alchimie furent traduits en latin et devinrent les textes de référence des alchimistes européens. Parmi ceux-ci on peut citer le Kitab al-Kimya(« Livre de la composition de l'alchimie »), traduit par Robert de Chester en 1144, et le Kitab al-Sab'een (« Les 70 livres »), traduit par Gérard de Crémone (avant 1187). Berthelottraduisit certains de ses livres connus sous les titres de « Livre du Royaume », « Livre de l'Equilibre », « Livre de Mercure Oriental ». Certains termes techniques introduits par Jâbir passèrent dans les langues européennes et devinrent des mots courants du vocabulaire scientifique, comme al kali (alcalin).
Jâbir devint alchimiste à la cour du calife Haroun al-Rashid. Son intérêt pour l'alchimie fut très inspiré par son maître Ja'far al-Sadiq, qui était un homme très instruit et l'une des plus hautes autorités dans le domaine des sciences ésotériques. Jâbir fut lui-même surnommé « al-Sufa », ce qui indique qu'il appartenait à une branche mystique et ascétique de l'Islam. Il écrivit le Kitab al-Zuhra (« Livre de Vénus », le Noble art de l'alchimie) pour Haroun al-Rashid. Il écrit dans son « Livre des Pierres » que « le but est de désarçonner et d'induire en erreur tous sauf ceux aimés de Dieu et qu'il destine au savoir. » Ses travaux étaient délibérément écrits suivant un code ésotérique, de manière que seuls ceux ayant été initiés dans son école d'alchimie puissent les comprendre. Il est donc très difficile pour le lecteur moderne de discerner quels aspects de ses écrits doivent être compris comme des symboles (et d'en démêler la signification) et lesquels peuvent être compris littéralement.
Le but des travaux alchimiques de Jâbir concernait la création artificielle de la vie. Ses recherches étaient fondées théoriquement sur une numérologie élaborée liée aux systèmes pythagoricien et néoplatonicien. La nature et les propriétés des éléments étaient définies aux travers de nombres assignés en fonction des consonnes arabes présentes dans leurs noms.
Jâbir ajouta quatre propriétés à la physique d'Aristote : le chaud, le froid, le sec et l'humide. Chaque élément de la physique d'Aristote était caractérisé par ces propriétés : le Feu était chaud et sec, l'Eau froide et humide, la Terre froide et sèche et l'Air chaud et humide. Dans les métaux, deux de ces propriétés étaient intérieures et deux extérieures. Par exemple, le plomb était froid et sec, et l'or chaud et humide. D'après la théorie de Jâbir, il devrait être possible en réarrangeant les propriétés d'un métal d'en créer un nouveau. Cette théorie fut à l'origine de la recherche de l’al-iksir, l'élixir indéfinissable qui aurait rendu cette transformation possible, équivalent de la pierre philosophale dans l'alchimie européenne.
Les travaux de Jâbir concernèrent également la médecine et l'astronomie. Malheureusement, un petit nombre seulement de ses livres ont été édités et publiés, et peu sont toujours disponibles pour la traduction.
Il aurait aussi inventé l'alambic aux viiie siècle selon certaines sources.